LES SALUTS
La bravade est ponctuée d'environ 220 saluts, chaque salut comprend celui du capitaine de ville puis celui du drapeau. A chaque fois que le capitaine de ville termine son salut une salve des mousquetaires est tirée, suivie par celle des marins et vient ensuite la salve des gardes Saint. Il en va de même pour le salut du drapeau.
Le salut du capitaine de Ville:
Il présente la pique verticalement devant lui
Il la ramène à lui, monte latéralement son bras à hauteur d'épaule, pointe de la pique en avant.
Il ramène la pique à lui et bascule en arrière
Il pointe la pique vers le sol ( à ce moment précis vous entendrez une voix rauque crier "garde à vous et..." vous n'entendrez pas le "feu" qui sera couvert par les déflagrations.
Le salut du porte enseigne:
Il fait tourner 3 fois le drapeau, dans les sens des aiguilles d'une montre, au dessus de sa tête.
Il le fait tourner 3 fois dans le sens inverse et toujours au dessus de la tête.
Il le fait tourner trois fois autour de la taille dans les sens des aiguilles d'une montre.
Puis trois fois dans le sens inverse toujours autour de la taille.
Il ramène le drapeau vers lui et c'est à ce moment que toujours la même voix sourde se fait entendre " garde à vous..." et les salves sont tirées.
Compte tenu du nombre d e saluts 220, du poids du drapeau et du jeune âge du porte enseigne il est tout à fait légitime ( comme vous le verrez dans la rubrique " grande bravade " ) que ce jeune garçon soit, au carrefour Saint Roch, chaleureusement félicité par les bravadeurs. ( Il est à noter que quel que soit le temps bourrasque de vent, pluie ou soleil la bravade ne s'arrête pas et a toujours lieu ce qui par temps de pluie ou de vent rend la mission du porte enseigne que plus ardue. )
Pendant les bravades trois sortes de salves sont tirées:
Les salves par corps : Celle des mousquetaires, celle des marins et celle des gardes Saint
Les salves de division :Toutes les armes tirent en même temps, à l'origine c'était le tir de défense lors des affrontements.
Le feu de file:Les armes tirent les unes après les autres, à l'origine cette salve servait à comptabiliser les pertes après un assault.
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